La région Grand Est compte 4 centrales nucléaires (Fessenheim, Chooz, Nogent sur Marne et Cattenom), totalisant 10 réacteurs pour une production d’environ 90 milliards de Kwh/an, auquel s’ajoute un projet de stockage de déchets haute activité et moyenne activité à vie longue à cheval sur la Meuse et la Haute Marne qui pourrait être opérationnel à l’horizon 2025(CIGEO).
En matière d’énergies renouvelables (EnR), la région dispose d’un mix énergétique varié avec l’hydro-électricité (principalement en Alsace), l’éolien (Champagne-Ardenne et Meuse), le bois et les agro carburants (principalement en Champagne-Ardenne). En 2012, la production d’EnR de la région représentait environ 8% de la production française, en accroissement constant. La région dispose encore d’un potentiel de développement important déjà largement engagé par la dynamique de l’éolien (en Champagne-Ardenne – 1ère région française – et en Lorraine – 5ème), des agro-carburants et du biogaz (principalement en Champagne-Ardenne). Des perspectives favorables en géothermie haute température sont attendues en Alsace et en Champagne-Ardenne en lien avec le développement de réseaux de chaleur.
La surface boisée importante à l’échelle régionale (8/10 des départements ont une surface au-dessus de la moyenne nationale) permet d’exploiter une ressource biomasse bois significative dont une partie est déjà valorisée pour l’énergie.
Un objectif de 23% à l’horizon 2020 d’une consommation d’énergie renouvelable dans la consommation d’énergie finale paraît atteignable. Mais des écarts importants existent entre les trois régions d’origine Alsace, Champagne-Ardenne et Lorraine, tant dans les objectifs (27 %, 46 % et 14 %) que dans les proportions actuelles (22 %, 28 % et 7 % en 2012).