Ce qui caractérise avant tout l’économie de la Région Grand Est, c’est sa vocation transfrontalière, unique parmi les 13 régions françaises. Le Grand Est partage 800 km de frontières avec quatre pays : la Belgique, le Luxembourg, l’Allemagne et la Suisse. Un atout unique, qui en fait la première région française tournée vers l’Europe. Cela lui confère également une place privilégiée en termes de nombre d’outils de coopération transfrontalière.
Ces zones frontalières sont caractérisées par leur richesse et leur dynamisme, une population relativement jeune et un taux de chômage plus faible que la moyenne de la région. Les travailleurs frontaliers sont nombreux : le Grand Est en compte 160 000 (2012), soit 44 % de tous les frontaliers métropolitains (dont 69 000 travaillent au Luxembourg, 46 000 en Allemagne, 36 000 en Suisse et 8500 en Belgique).

Le renforcement de la coopération et des échanges avec ces économies dynamiques voisines est stratégique pour le Grand Est (il existe des initiatives comme la Région Métropolitaine Transfrontalière du Rhin Supérieur, cinq Eurodistricts, l’Opération d’Intérêt National d’Alzette-Belval, la coopération des ports français, suisses et allemands au sein de Rheinports…).

Au classement des pays les plus compétitifs selon le World Economic Forum 2015-2016, nos voisins se classent au 1er rang (Suisse), 4ème rang (Allemagne), 19ème (Belgique) et 20ème (Luxembourg) alors que la France arrive au 22ème rang.

A noter également que l’ouest de la région Grand Est est tourné vers la région Ile-de-France, générant également 20 000 déplacements de travail quotidiens et l’accueil d’entreprises issues d’Ile de France.